soutien aux indignés
Indignez vous et réclamez la démocratie réelle maintenant comme dans 676 villes du monde
Indignez vous et réclamez la démocratie réelle maintenant comme dans 676 villes du monde
Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793 Art 35 :
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."
VIOLENCE ET REVOLUTION
Une des croyances les plus répandues concernant la révolution est l’inexorabilité de son caractère sanglant…on a tous en tête guillotines et goulags, guérillas….c’est oublié très rapidement que ce thème de la violence est présent dans la société avec ou sans révolution. Les guerres ne sont pas forcément révolutionnaires, La violence économique est la pire violence en terme du nombre de victime ( 24.000 personnes meurent de faim chaque jour dans le monde, soit une toutes les quatre secondes).
C’est la société, le système actuel qui est violent et justement une réelle révolution sociale, humaniste a pour objectif le dépassement de cette situation insupportable.
Notons qu’en Tunisie un changement de société (en cours et menacé mais porteur d’espoir) s’est effectué avec un minimum de violence.
Suite aux déclarations du député socialiste Régis Juanico qui préconise"une mise en échec des patrons voyous avec leurs rémunérations scandaleuses et leurs délocalisations sauvages comme nous en avons connu dans la Loire..."
D'après Super Man André Mounier de la chambre de commerce de st Etienne "il n'y a pas de patrons voyous dans la Loire" ....
...
Comme pour Tchernobyl à la frontière française dans la Loire un champs de force absolument infranchissable empêche le passage des mauvaises ondes du système totalement pourri actuel...même les XMEN font pas mieux....
est ce que ce monde est sérieux ??????
Démocratie Formelle/ D. Réelle
La démocratie formelle doit évoluer vers une démocratie réelle et participative si on ne veut pas céder la place à une forme de totalitarisme… Notre préoccupation est celle de consolider une démocratie réelle par une participation active des gens qui permettra la construction d’une société à échelle humaine.
Dans la démocratie formelle actuelle, le peuple peut choisir des représentants tous les 5 ou 6 ans, il peut exprimer son opposition à des mesures gouvernementales par le moyen de manifestations, de forums et de la presse.
Cependant, ceci n’est qu’une façade pour, d’une manière intentionnelle, consolider le bipartisme qui éloigne les gens de la classe dirigeante qui est
supposée les représenter et pour démanteler les institutions républicaines. En synthèse, c’est un cadre légal pour l’installation du néolibéralisme avec un programme qui submerge les peuples dans la pauvreté…
Le refus de la part des gens vis-à-vis des politiciens et des dirigeants en général est devenu « un renoncement des citoyens à un rôle actif dans la société ». Ce refus est présent dans une bonne partie de la planète à part de rare exception (Bolivie par ex) . Les médias au service du néolibéralisme ont une place importante pour maintenir ce discrédit.
La transformation de la démocratie formelle en démocratie réelle est possible par la pression de la base sociale.
La démocratie réelle est participative et décentralisée vis-à-vis du pouvoir de l'état. Les habitants des quartiers et villages prennent directement les décisions et ils participent activement à tous les thèmes de fond.
Le budget est un des thèmes importants car selon son orientation il définie le modèle de société dans lequel nous vivons. C’est pourquoi la discussion sur la répartition des fonds publics est aussi une discussion sur la direction de la société. Le budget participatif a un effet positif (voir expérience à la Mairie de Porto Alegre).
La démocratie réelle redonne un rôle protagoniste aux citoyens par des mécanismes comme la consultation populaire, le plébiscite, l’initiative populaire, la représentation directe ainsi que par la nécessité dans chaque institution d’approfondir la démocratie.
a suivre
Le transport en commun gratuit
liste des villes à ma connaissance
Châteauroux, Vitré, Morlaix , Mons en Belgique ...il doit y en avoir d'autres non??
http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article2259
La gratuité totale des transports collectifs urbains: effets sur la fréquentation et intérêts
transports-gratuits.jpg
Plusieurs expériences récentes, dont celle de l’agglomération de Châteauroux (gratuité totale depuis décembre 2001), ont relancé le débat sur la gratuité totale des transports urbains. Au-delà des querelles à caractère parfois idéologique entre partisans et opposants de la gratuité, la présente recherche avait pour objectif de répondre aux questions suivantes :
- Quels sont précisément les effets de la gratuité totale et, plus largement, d’une tarification attractive, sur les résultats d’un réseau, du point de vue de sa fréquentation mais aussi de la typologie de la clientèle et des reports modaux ?
- La gratuité ou la mise en place de tarifs attractifs constituent-t-elles les meilleures solutions pour doper la fréquentation d’un réseau, par comparaison avec l’augmentation de l’offre, par exemple ?
- Si la gratuité s’avère présenter un intérêt marqué, peut-elle s’appliquer à tous les réseaux ? Si oui, de quelle manière ? Si non, selon quels critères peut-elle être mise en place ?
L’étude réalisée par ADETEC en 2007 a mis l’accent sur les éléments quantitatifs, afin d’objectiver le débat, notamment sur ce qui constitue le cœur de la question : les effets de la gratuité sur la fréquentation. Les effets sur la fréquentation des transports collectifs urbains ont été analysés pour faire ressortir les parts respectives des trois facteurs suivants :
- reports modaux depuis l’automobile, lesquels constituent la véritable « valeur ajoutée »,
- reports modaux depuis les modes doux (en particulier, la gratuité peut amener à faire un court déplacement en bus plutôt qu’à pied), lesquels ne sont pas intéressants en terme de politique globale des déplacements,
- croissance globale de la mobilité (la gratuité peut en effet amener des publics tels que les jeunes à se déplacer davantage), dont le principal intérêt est social.
L’étude a porté pour l’essentiel sur les réseaux de 50 000 à 100 000 habitants.
A Châteauroux (77 000 habitants), la gratuité totale a entraîné une hausse très importante de la fréquentation : + 100 % ou encore + 20 voy/hab/an. Cette hausse s’est concentrée pour une bonne part sur les 6 premiers mois de la mesure (+ 70 %) et a quasiment atteint son asymptote au bout de 2 ans.
La hausse de fréquentation est due pour l’essentiel à deux facteurs qui s’additionnent : hausse de l’usage du bus chez une partie des anciens clients et usage élevé par les nouveaux habitants. En revanche, il y a assez peu de nouveaux clients parmi les personnes qui habitaient déjà l’agglomération avant 2001 mais ne prenaient pas le bus (sauf quand leurs besoins de déplacement ont évolué : entrée au collège ou au lycée…).
A Châteauroux, la gratuité a eu une influence significative sur la mobilité : elle a généré environ 1 000 nouveaux déplacements quotidiens, qui ne se seraient pas faits sans elle.
La hausse d’usage du bus découle pour l’essentiel de reports modaux. Ces reports modaux se sont effectués principalement au détriment de la voiture et, moindrement, de la marche. Au total, 3 000 déplacements en voiture par jour se sont reportés sur le bus.
On peut supposer que, dans d’autres villes, la gratuité totale engendrerait également une prépondérance des reports depuis l’automobile.
En revanche et toujours en raison des caractéristiques propres à chaque agglomération et à chaque réseau, il n’est pas possible de quantifier a priori ces reports modaux pour un réseau donné.
L’exemple de Châteauroux montre que la gratuité totale peut se mettre en place sans problème, dès lors qu’une bonne information et un bon accompagnement sont prévus. Le seul obstacle éventuel concerne le financement de la mesure.
Regardons quels seraient les impacts financiers de la gratuité totale pour 5 autres réseaux (données 2005).
gratuite-totale.jpg
Si elles décidaient de rendre leur réseau gratuit tout en y maintenant l’offre au niveau actuel, les 5 agglomérations devraient, sur leur budget général, affecter entre 11 et 22 €/hab supplémentaires aux transports urbains, ce qui porterait leur financement entre 20 et 45 €/hab.
Cette somme est importante mais non rédhibitoire. En effet, cela ramènerait nos 6 agglomérations dans la moyenne des agglomérations de moins de 100 000 habitants (36 €/hab affectés au transport sur le budget général).
En outre, cette somme peut être dégagée par une réduction des budgets affectés à l’automobile (voirie, grandes infrastructures…), lesquels constituent 80 à 90 % du budget « déplacements » des collectivités locales, ou par l’augmentation des recettes perçues sur l’automobile (stationnement payant, péage urbain, etc.).
Les transports collectifs sont quasiment le seul mode de déplacement payant
Les rues et les routes, les trottoirs et les aménagements cyclables sont payés par la collectivité et non par les automobilistes, les piétons ou les cyclistes.
L’usager des transports publics est donc quasiment le seul à payer en tant qu’usager. Les automobilistes paient uniquement le stationnement en zone payante, alors qu’ils bénéficient d’un financement très important de la part de la collectivité.
Ainsi, dans l’agglomération du Puy-en-Velay (54 000 habitants), les chiffres étaient les suivants en 2001 :
puy-en-velay.jpg
La voiture est un mode de déplacement beaucoup plus coûteux pour la collectivité
En milieu urbain, l’automobile mobilise 80 à 90 % des budgets publics consacrés aux déplacements, les transports collectifs seulement 10 % environ.
Un basculement sur les transports collectifs d’une partie des crédits affectés à l’automobile suffirait à financer à la fois la gratuité (ou une tarification attractive) et l’augmentation de l’offre.
En outre, rappelons les coûts externes de l’automobile, non inclus dans les chiffres ci-dessus, qui augmente encore le coût de celle-ci pour la collectivité. Voici, à l’échelle nationale, une évaluation financière des cinq principaux impacts monétarisables :
cout-automobile-orfeuil.jpg
Principales conclusions de l’étude
La gratuité totale dope la fréquentation d’un réseau. A Châteauroux, celle-ci a été doublée. Cette hausse résulte pour plus de la moitié de reports modaux depuis l’automobile.
La gratuité constitue cependant un facteur d’attractivité des transports urbains parmi d’autres, auxquels elle ne peut se substituer (amélioration des fréquences, etc.).
En outre, comme toutes les autres mesures en faveur des transports urbains, elle ne peut à elle seule tenir lieu de politique des déplacements et doit, pour toucher significativement les non captifs, s’accompagner de contraintes sur l’automobile (circulation et stationnement) et d’un urbanisme cohérent.
On peut préférer à la gratuité totale la mise en place d’une grille tarifaire très attractive pouvant inclure la gratuité pour certains publics, notamment les personnes à bas revenus. Cette solution a, entre autres, l’avantage de laisser une marge de manoeuvre financière pour améliorer l’offre.
On peut se poser la question de la légitimité de faire payer l’usage des transports collectifs, alors que les coûts des autres modes de déplacement sont, pour l’essentiel, pris en charge par la collectivité (et donc par l’impôt) et peu ou pas par les usagers de ces modes.
Enfin, rendre les transports publics financièrement plus attractifs passe également par une information sur les coûts réels de la voiture et par une hausse de ces coûts (carburant, stationnement, péage urbain…).
Télécharger l’étude complète
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